Voici la
pièce centrale de ce qu’Imre Kertész appelle la trilogie de “l’absence de
destin".
Le Refus est d’abord celui des éditeurs de la période
stalinienne en Hongrie qui rejettent son roman Etre sans destin. Empêché
de rendre publique son approche littéraire de l’expérience concentrationnaire, Kertész
entre alors dans une sorte de paralysie, une existence de mort-vivant. Dans la
première partie du roman, il décline les différents symptômes de sa douleur.
Le Refus est ensuite celui de l’écrivain qui n’abandonne pas et reprend la plume. La
deuxième partie du roman raconte l’histoire de Köves, personnage étrange qui
revient dans sa ville après une longue absence et se confronte aux nouveaux maîtres du pays…
En mettant en
scène ses aventures dans l’univers “socialiste réaliste”, Kertész confère au
stalinisme le caractère tragi-comique d’une farce noire. Souffrance, lucidité, ironie,
refus de tout totalitarisme : tels sont les éléments essentiels de l’œuvre
d’Imre Kertész. Et telle est la valeur universelle de son art.
Né dans
une famille juive de Budapest en 1929, Imre Kertész a connu la déportation en
1944, à l’âge de quinze ans. Depuis 1953, il se consacre à l’écriture et à la
traduction. Ecrivain de l’ombre pendant quarante ans, Imre Kertész est
désormais un personnage public dont les livres sont lus à travers le monde. Il
refuse cependant les faux-semblants de 1ère médiatique comme en témoigne son
dernier livre, Un
autre — Chronique d’une métamorphose (Actes Sud, 1999). Egalement parus chez
Actes Sud : Kaddish pour l’enfant qui ne naîtra pas (Actes Sud, 1995)
et Etre sans destin (Actes Sud, 1998).
Description:
LE POINT DE VUE DES EDITEURS
Voici la pièce centrale de ce qu’Imre Kertész appelle la trilogie de “l’absence de destin".
Le Refus est d’abord celui des éditeurs de la période stalinienne en Hongrie qui rejettent son roman Etre sans destin. Empêché de rendre publique son approche littéraire de l’expérience concentrationnaire, Kertész entre alors dans une sorte de paralysie, une existence de mort-vivant. Dans la première partie du roman, il décline les différents symptômes de sa douleur.
Le Refus est ensuite celui de l’écrivain qui n’abandonne pas et reprend la plume. La deuxième partie du roman raconte l’histoire de Köves, personnage étrange qui revient dans sa ville après une longue absence et se confronte aux nouveaux maîtres du pays…
En mettant en scène ses aventures dans l’univers “socialiste réaliste”, Kertész confère au stalinisme le caractère tragi-comique d’une farce noire. Souffrance, lucidité, ironie, refus de tout totalitarisme : tels sont les éléments essentiels de l’œuvre d’Imre Kertész. Et telle est la valeur universelle de son art.
Né dans une famille juive de Budapest en 1929, Imre Kertész a connu la déportation en 1944, à l’âge de quinze ans. Depuis 1953, il se consacre à l’écriture et à la traduction. Ecrivain de l’ombre pendant quarante ans, Imre Kertész est désormais un personnage public dont les livres sont lus à travers le monde. Il refuse cependant les faux-semblants de 1ère médiatique comme en témoigne son dernier livre, Un autre — Chronique d’une métamorphose (Actes Sud, 1999). Egalement parus chez Actes Sud : Kaddish pour l’enfant qui ne naîtra pas (Actes Sud, 1995) et Etre sans destin (Actes Sud, 1998).