Anny Duperey possède depuis de nombreuses années une propriété en Creuse
où elle cultive fleurs et légumes et où elle a installé un poulailler.
Enfant, chez sa grand-mère où elle a grandi après la mort de ses
parents, les animaux familiers, chats et poules, vivaient dans la
maison. On sait l’amour qu’Anny a gardé pour les chats. Son intérêt pour
les bêtes de basse-cour, pigeons, canards, paons et surtout poules, est
devenu, à force d’observations, presque aussi grand que celui qu’elle
porte aux chats. Son livre relève presque du manuel d’élevage. Races,
reproduction, nourriture : Anny Duperey regarde ses poules telle une
fermière aguerrie. Ce n’est pourtant jamais fastidieux car tout passe
par le récit de ses expériences, avec la dérision et la grâce qui lui
sont propres. Naturellement le livre ouvre des réflexions plus
générales. Anny Duperey puise sa force, à travers les hauts et les bas
de sa vie de femme et de sa carrière de comédienne et d’écrivain, de sa
fidélité à son enfance campagnarde, et de son attention aux petites
bêtes humbles. On songe à Colette par la sensibilité, la précision, la
justesse des traits et la capacité à ne pas basculer dans des excès de
sensiblerie. Anny est capable de passer des nuits à nourrir et
réchauffer des poussins. Parmi ses poules, elle a ses favorites. Le
moment venu, elle les fait rôtir et les mange avec appétit.
Description:
Anny Duperey possède depuis de nombreuses années une propriété en Creuse où elle cultive fleurs et légumes et où elle a installé un poulailler. Enfant, chez sa grand-mère où elle a grandi après la mort de ses parents, les animaux familiers, chats et poules, vivaient dans la maison. On sait l’amour qu’Anny a gardé pour les chats. Son intérêt pour les bêtes de basse-cour, pigeons, canards, paons et surtout poules, est devenu, à force d’observations, presque aussi grand que celui qu’elle porte aux chats. Son livre relève presque du manuel d’élevage. Races, reproduction, nourriture : Anny Duperey regarde ses poules telle une fermière aguerrie. Ce n’est pourtant jamais fastidieux car tout passe par le récit de ses expériences, avec la dérision et la grâce qui lui sont propres. Naturellement le livre ouvre des réflexions plus générales. Anny Duperey puise sa force, à travers les hauts et les bas de sa vie de femme et de sa carrière de comédienne et d’écrivain, de sa fidélité à son enfance campagnarde, et de son attention aux petites bêtes humbles. On songe à Colette par la sensibilité, la précision, la justesse des traits et la capacité à ne pas basculer dans des excès de sensiblerie. Anny est capable de passer des nuits à nourrir et réchauffer des poussins. Parmi ses poules, elle a ses favorites. Le moment venu, elle les fait rôtir et les mange avec appétit.