S'il est plus connu pour ses romans brillants - de Bright Lights, big city, son premier livre, paru en 1984, à La Belle Vie,
qui lui a valu enfin, il y a trois ans, la pleine reconnaissance
internationale - que pour ses nouvelles, l'Américain Jay McInerney
révèle, à travers ce formidable recueil, que la forme brève est sans
doute celle qui lui convient le mieux. Observateur attentif et lucide
des moeurs contemporaines, doué d'une ironie mordante et de cette feinte
désinvolture ombrée de gravité qui est la forme suprême de l'élégance
en littérature, McInerney démontre ici, à chaque page, combien son
regard sur le monde et les hommes est celui d'un authentique moraliste.
Oiseaux de nuit trentenaires et plutôt paumés, adolescents livrés à
eux-mêmes, femmes trahies, couples au bord de la crise de nerfs... :
voici l'humanité en déshérence qui, devant ses yeux, se débat. Bien sûr,
cela se passe souvent à New York, souvent chez les « heureux du monde
», mais peu importe : la métropole new-yorkaise est, pour Jay McInerney,
un microcosme à partir duquel contempler l'expérience humaine, en
souligner le ridicule et les faiblesses, s'en moquer autant que
compatir.
Le 21/11/2009 - Mise à jour le 18/09/2013 à 17h20 Nathalie Crom - Telerama n° 3123
Nouvelles
S'il est plus connu pour ses romans brillants - de Bright Lights, big city, son premier livre, paru en 1984, à La Belle Vie,
qui lui a valu enfin, il y a trois ans, la pleine reconnaissance
internationale - que pour ses nouvelles, l'Américain Jay McInerney
révèle, à travers ce formidable recueil, que la forme brève est sans
doute celle qui lui convient le mieux. Observateur attentif et lucide
des moeurs contemporaines, doué d'une ironie mordante et de cette feinte
désinvolture ombrée de gravité qui est la forme suprême de l'élégance
en littérature, McInerney démontre ici, à chaque page, combien son
regard sur le monde et les hommes est celui d'un authentique moraliste.
Oiseaux de nuit trentenaires et plutôt paumés, adolescents livrés à
eux-mêmes, femmes trahies, couples au bord de la crise de nerfs... :
voici l'humanité en déshérence qui, devant ses yeux, se débat. Bien sûr,
cela se passe souvent à New York, souvent chez les « heureux du monde
», mais peu importe : la métropole new-yorkaise est, pour Jay McInerney,
un microcosme à partir duquel contempler l'expérience humaine, en
souligner le ridicule et les faiblesses, s'en moquer autant que
compatir.
Le 21/11/2009 - Mise à jour le 18/09/2013 à 17h20 Nathalie Crom - Telerama n° 3123
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2009
Qu’est-ce qui a bougé, en Amérique, entre 1982 et 2009 ? Avec sensibilité, avec humour, et non sans cruauté, Jay Mclnemey fait le portrait d’une génération qui avait voulu changer le monde et qui se retrouve, trente ans plus tard, prise au piège de ses propres contradictions.
Jay Mclnerney va vite, très vite, sa plume capte les frémissements les plus ténus, ceux qui, justement, définissent le climat d’une époque, sa vie encore secrète. Il excelle dans le croquis à main levée, le détail cru, la phrase notée au vol. Lorsqu’il décrit un trader cocaïnomane ou une gosse de riche déprimée, il les invente au fur et à mesure qu’il les dessine, et nous les voyons pour la première fois, avant qu’ils ne se figent en clichés.
En regroupant en un seul volume toutes les nouvelles – ou presque – qu’il a publiées, l’auteur de La Belle Vie rend hommage à celui qui fut autrefois son mentor : Raymond Carver, maître incontesté de la short story. En 1982, encouragé par Carver, Jay Mclnerney écrit une histoire dédiée aux nuits blanches, comme la poudre dont son héros semble ne jamais se lasser, et qui deviendra plus tard le premier chapitre de Bright Lights, Big City… La suite appartient à la légende.
Description:
Nouvelles
S'il est plus connu pour ses romans brillants - de Bright Lights, big city, son premier livre, paru en 1984, à La Belle Vie, qui lui a valu enfin, il y a trois ans, la pleine reconnaissance internationale - que pour ses nouvelles, l'Américain Jay McInerney révèle, à travers ce formidable recueil, que la forme brève est sans doute celle qui lui convient le mieux. Observateur attentif et lucide des moeurs contemporaines, doué d'une ironie mordante et de cette feinte désinvolture ombrée de gravité qui est la forme suprême de l'élégance en littérature, McInerney démontre ici, à chaque page, combien son regard sur le monde et les hommes est celui d'un authentique moraliste. Oiseaux de nuit trentenaires et plutôt paumés, adolescents livrés à eux-mêmes, femmes trahies, couples au bord de la crise de nerfs... : voici l'humanité en déshérence qui, devant ses yeux, se débat. Bien sûr, cela se passe souvent à New York, souvent chez les « heureux du monde », mais peu importe : la métropole new-yorkaise est, pour Jay McInerney, un microcosme à partir duquel contempler l'expérience humaine, en souligner le ridicule et les faiblesses, s'en moquer autant que compatir.
Le 21/11/2009 - Mise à jour le 18/09/2013 à 17h20
Nathalie Crom - Telerama n° 3123
Nouvelles
S'il est plus connu pour ses romans brillants - de Bright Lights, big city, son premier livre, paru en 1984, à La Belle Vie, qui lui a valu enfin, il y a trois ans, la pleine reconnaissance internationale - que pour ses nouvelles, l'Américain Jay McInerney révèle, à travers ce formidable recueil, que la forme brève est sans doute celle qui lui convient le mieux. Observateur attentif et lucide des moeurs contemporaines, doué d'une ironie mordante et de cette feinte désinvolture ombrée de gravité qui est la forme suprême de l'élégance en littérature, McInerney démontre ici, à chaque page, combien son regard sur le monde et les hommes est celui d'un authentique moraliste. Oiseaux de nuit trentenaires et plutôt paumés, adolescents livrés à eux-mêmes, femmes trahies, couples au bord de la crise de nerfs... : voici l'humanité en déshérence qui, devant ses yeux, se débat. Bien sûr, cela se passe souvent à New York, souvent chez les « heureux du monde », mais peu importe : la métropole new-yorkaise est, pour Jay McInerney, un microcosme à partir duquel contempler l'expérience humaine, en souligner le ridicule et les faiblesses, s'en moquer autant que compatir.
Le 21/11/2009 - Mise à jour le 18/09/2013 à 17h20
Nathalie Crom - Telerama n° 3123
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2009
Qu’est-ce qui a bougé, en Amérique, entre 1982 et 2009 ? Avec sensibilité, avec humour, et non sans cruauté, Jay Mclnemey fait le portrait d’une génération qui avait voulu changer le monde et qui se retrouve, trente ans plus tard, prise au piège de ses propres contradictions.
Jay Mclnerney va vite, très vite, sa plume capte les frémissements les plus ténus, ceux qui, justement, définissent le climat d’une époque, sa vie encore secrète. Il excelle dans le croquis à main levée, le détail cru, la phrase notée au vol. Lorsqu’il décrit un trader cocaïnomane ou une gosse de riche déprimée, il les invente au fur et à mesure qu’il les dessine, et nous les voyons pour la première fois, avant qu’ils ne se figent en clichés.
En regroupant en un seul volume toutes les nouvelles – ou presque – qu’il a publiées, l’auteur de La Belle Vie rend hommage à celui qui fut autrefois son mentor : Raymond Carver, maître incontesté de la short story. En 1982, encouragé par Carver, Jay Mclnerney écrit une histoire dédiée aux nuits blanches, comme la poudre dont son héros semble ne jamais se lasser, et qui deviendra plus tard le premier chapitre de Bright Lights, Big City… La suite appartient à la légende.