Porté à l'écran par John Ford, la prisonnière du désert, western
mythique, est tiré du roman non moins mythique d'Alan Le May que nous
reportons aujourd’hui à la connaissance du public. Basé sur des faits
réels, ce texte a donné au genre ses lettres de noblesse. Quelques
années après la guerre de Sécession, au Texas, la famille Edwards vit
dans un petit ranch. Henry Edwards est éleveur. Il y a là Martha, sa
femme, ses deux fils, Hunter et Ben, ses deux filles, Lucy et Debbie.
Alors que son frère Amos est parti en expédition avec des ranchers
voisins à la recherche de voleurs de bétail, les Comanches attaquent la
maison familiale. Tous sont tués sauf Lucy et Debbie qui sont enlevées. A
son retour, Amos, accompagné de Martin Pauley, son neveu adoptif,
découvrent le drame. Commence alors une traque pour retrouver Debbi, -
Lucy ayant été de toute évidence laissée pour morte, - qui durera plus
de cinq ans. Si les scènes d'action sont nombreuses et impressionnantes,
une grande partie de puissance du roman réside dans les relations entre
les personnages et dans les tensions psychologiques qui les régissent.
En
effet, tout au long de cette traque, le comportement d'Amos se révèle
extrêmement imprévisible et inquiète Martin. Pour ce dernier, une seule
chose compte : retrouver Debbie saine et sauve. pour Amos, son oncle,
l'idée qu'elle ait pu être élevée et intégrée parmi les Comanches est
insupportable. Si l'un préfère savoir Debbie vivante parmi les Indiens,
il n'en est pas de même pour Amos : il redoute que Debbie soit devenue
trop indienne, qu'il ne reste plus rien de la petite fille qu'il
chérissait. Cependant, après mille péripéties, de terribles conflits
entre les deux personnages, des affrontements contre les Indiens, les
deux hommes parviendront à retrouver Debbie et à la ramener au foyer
originel. Ce foyer représente pour Amos Edwards la quête de
l'impossible. Sa propre errance dans l'Ouest bientôt trop « civilisé »,
sa solitude et son indépendance feront qu'il n'y aura plus sa place.
Description:
Basé sur des faits réels, ce texte a donné au genre ses lettres de noblesse. Quelques années après la guerre de Sécession, au Texas, la famille Edwards vit dans un petit ranch. Henry Edwards est éleveur. Il y a là Martha, sa femme, ses deux fils, Hunter et Ben, ses deux filles, Lucy et Debbie. Alors que son frère Amos est parti en expédition avec des ranchers voisins à la recherche de voleurs de bétail, les Comanches attaquent la maison familiale. Tous sont tués sauf Lucy et Debbie qui sont enlevées. A son retour, Amos, accompagné de Martin Pauley, son neveu adoptif, découvrent le drame. Commence alors une traque pour retrouver Debbi, - Lucy ayant été de toute évidence laissée pour morte, - qui durera plus de cinq ans. Si les scènes d'action sont nombreuses et impressionnantes, une grande partie de puissance du roman réside dans les relations entre les personnages et dans les tensions psychologiques qui les régissent.
En effet, tout au long de cette traque, le comportement d'Amos se révèle extrêmement imprévisible et inquiète Martin. Pour ce dernier, une seule chose compte : retrouver Debbie saine et sauve. pour Amos, son oncle, l'idée qu'elle ait pu être élevée et intégrée parmi les Comanches est insupportable. Si l'un préfère savoir Debbie vivante parmi les Indiens, il n'en est pas de même pour Amos : il redoute que Debbie soit devenue trop indienne, qu'il ne reste plus rien de la petite fille qu'il chérissait. Cependant, après mille péripéties, de terribles conflits entre les deux personnages, des affrontements contre les Indiens, les deux hommes parviendront à retrouver Debbie et à la ramener au foyer originel. Ce foyer représente pour Amos Edwards la quête de l'impossible. Sa propre errance dans l'Ouest bientôt trop « civilisé », sa solitude et son indépendance feront qu'il n'y aura plus sa place.